Comment faut-il s’y prendre pour déterminer une zone de chalandise ? Il y a une méthode simple et rapide, une autre plus compliquée, et situé entre les deux, il y a le bon sens. Et si on a de la chance, dans certains cas, déterminer la zone ne sert à rien. Voyez ci-dessous :
Tableau des méthodes de détermination de l’aire de clientèle
Méthode | ||
Zone isochroneLa zone est constituée par des tranches de distance ou de temps d’accès entre des quartiers ou des communes et le point de vente. On prend donc l’hypothèse qu’un client potentiel est celui qui habite à X km ou Y minutes du point de vente |
Sur Google Maps il est assez simple de calculer des distances ou des temps de parcours et de sélectionner les communes qui vous intéressent. Par ailleurs, si vous avez plusieurs possibilités pour votre commerce vous pourrez comparer les différentes zones : les 2 zones des quartiers à 5 minutes de mon magasin par exemple. C’est par exemple ce que fait le profiler MECO : il mesure en temps réel la distance entre votre adresse et les quartiers alentours, puis agrège les données. |
Au-delà de la commune, il n’existe pas d’outils gratuits à part le profiler de MECO 😉 Les zones isochrones ne tiennent pas compte des concurrents. En effet, ceux-ci peuvent constituer une barrière infranchissable s’ils offrent des produits ou des services que le consommateur juge similaires. Vous vous dites qu’un client potentiel peut sans doute passer 10 minutes en voiture pour venir vous voir ? Sachez que s’il passe devant 3 commerces qu’il juge similaires, peu importe les 10 minutes : il s’arrêtera avant ! |
Zone de chalandiseC’est la véritable zone de chalandise qu’on appelle aussi zone d’attraction. Elle est définie par un calcul « geostatistique » propre à chaque secteur et correspond aux quartiers depuis lesquels vient votre cible et qui ont une probabilité plus ou moins forte de fréquenter votre point de vente. |
L’intérêt de la zone de chalandise est qu’elle prend en compte une multitude de facteurs pour mesurer la probabilité qu’un client potentiel se déplace jusqu’à vous. Il y a la distance bien sûr, mais aussi les alternatives concurrentes, l’affinité socio-culturelle avec votre concept, les moyens financiers, le type d’habitats, etc. |
Les méthodes de modélisation géomarketing ne sont ni simples à mettre en œuvre ni exempte de défaut. En effet, il est possible qu’un facteur soit sur ou sous-évalué. Par ailleurs, si la zone est construite de manière trop complexe il peut être difficile de l’expliquer à ses partenaires. |
Le bon sensLocalisez votre local commercial sur Google Maps et demandez-lui de chercher les concurrents à proximité (exemple : tapez ‘fleuristes à proximité’). → Voir « Les critères qui influencent la zone de chalandise » |
Si vous connaissez bien votre zone et vos concurrents c’est une bonne façon de procéder. Une fois votre zone construite, rien ne vous empêche de contacter un spécialiste géomarketing pour qu’il vous propose des données sur cette zone. Ça ne posera aucun problème si c’est un vrai professionnel du géomarketing. |
S’il devait y avoir une limite à cet exercice c’est que pour faire une bonne zone de chalandise il faut un peu d’expérience. |
Parfois la zone de chalandise n’apportera pas grand chose dans le dimensionnement d’un marché |
Parfois, il ne sert à rien de faire compliqué 😉 |
Article précédent
Article suivant